Tout fait divers est aujourd’hui transformé en fait de société. Derrière chaque crime sadique ou suicide au travail, on trouve une structure dont on veut démontrer l’existence : décadence de la société, abus du management…
A l’inverse, la mort d’un soldat au combat, qui est bien le résultat d’un acte décidé par la société, se retrouve dans la rubrique fait divers.
samedi 26 novembre 2011
mardi 1 novembre 2011
Sur le livre d’Anne Nivat « Les Brouillards de la guerre »*
Ceux qui suivent ce blog et s’intéressent aux mêmes aspects du conflit afghan que moi trouveront dans ce livre des informations de terrain sur ce que pensent les militaires de la guerre et de la façon dont elle est conduite. Moins courant, Anne Nivat nous montre aussi le point de vue peu enthousiaste des afghans, dont les cœurs et les esprits ne semblent pas avoir été gagnés. Un nouveau soutien pour l’opinion de plus en plus répandue selon laquelle cette guerre ne marche pas.
Un point particulièrement frappant, à mon avis, c’est ce chiffre donné par un ex-directeur de la CIA : il n’y aurait en Afghanistan qu’entre soixante et cent membres d’Al-Qaïda. Je rejoins entièrement l’auteure lorsque qu’elle conclue : « n’aurait-il pas été plus approprié de mener une politique de contre-terrorisme, comme en Somalie ou au Yémen, plutôt qu’un tel gigantesque effort de contre-insurrection ? »
*Fayard, octobre 2011
Un point particulièrement frappant, à mon avis, c’est ce chiffre donné par un ex-directeur de la CIA : il n’y aurait en Afghanistan qu’entre soixante et cent membres d’Al-Qaïda. Je rejoins entièrement l’auteure lorsque qu’elle conclue : « n’aurait-il pas été plus approprié de mener une politique de contre-terrorisme, comme en Somalie ou au Yémen, plutôt qu’un tel gigantesque effort de contre-insurrection ? »
*Fayard, octobre 2011
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Afghanistan contre-insurrection "Anne Nivat"
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