POUR UN SOLDAT CITOYEN

L'Afghanistan expliqué aux soldats et à leurs familles

dimanche 12 juin 2011

Création de l’association Militaires et Citoyens

Nous annonçons la création de l’association Militaires et Citoyens (M&C) dont les statuts ont été déposés en sous préfecture de Brest.

M&C a pour objet principal l’étude et l’analyse des conditions de vie des militaires et l’information du public sur ce sujet. Elle s’intéressera particulièrement aux questions matérielles, professionnelles et morales de la vie collective ou individuelle des militaires, de leurs familles et de leurs ayants droit et ayant cause.

Les premières actions menées par M&C consisteront à sensibiliser l’opinion et le législateur à la difficulté pour les militaires d’accéder aux droits et libertés fondamentales du citoyen. Dans ce but, le président de l’association rencontrera en ce mois de juin les députés Gilbert Le Bris et Étienne Mourut, de la commission Défense de l’Assemblée Nationale, et communiquera sur ces questions auprès du grand public durant la campagne présidentielle 2012.

M&C proposera, via un site internet et via son forum comptant plus de 3 000 membres, des actions ponctuelles et des informations pertinentes sur ses activités.

Les cinq fondateurs de l’association sont : un ancien marin d’État, une chef d’entreprise mère de soldat, une civile de la Défense, une enseignante fille de fonctionnaire de la police Nationale et un retraité de la Gendarmerie.

M&C a scellé un partenariat avec l’Adefdromil (Association de défense des droits des militaires) afin de générer une synergie autour des questions communes aux deux associations.

M&C est une association loi 1901 et non une association professionnelle.

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1 commentaire:

  1. Madame Sanchez, je suis désolé pour la perte indescriptible de votre fils, mais, d'après ce que j'ai compris, il s'était engagé dans l'armée française "par conviction".

    Il est parti se battre au bout du monde parce qu'il y croyait. Par ce que, sans doute, son désir était d'agir pour une cause à laquelle il croyait. Défendre son pays, plutôt que de rester chez soi assis devant la télé. Je trouve cela courageux, même si on peut ne pas être d'accord. C'était son choix.

    Personnellement j'estime qu'il a défendu la France, qu'il m'a défendu moi, qui suis resté bien tranquille en France, contre l'obscurantisme, le fanatisme. Si on ne contenait pas, tant bien que mal, les extrémistes là-bas, ils ne se gêneraient pas pour venir jusqu'ici poser des bombes. Ils l'ont déjà fait à maintes reprises, notamment en France. Nous vivons dans un monde où les problèmes se situent au niveau mondial et nous ne pouvons plus regarder ailleurs pendant que des conflits atypiques déstabilisent toute une région et risquent de déborder jusqu'à nous. De plus, j'estime que lutter contre le fanatisme, aider les afghans contre les talibans est une cause juste. Mais je peux comprendre que d'autres considèrent cela comme de l'ingérence ou du "néo-colonialisme" même si ce n'est pas du tout mon opinion.

    Votre fils a donné sa vie pour ses convictions, et j'en suis certain, la dernière chose qu'il aurait voulu, c'est que les journalistes harcellent ses parents pour leurs faire dire qu'il a fait tout cela pour rien, qu'il est mort pour rien. C'est méprisable de la part des journalistes, qui profitent du chagrin et de la confusion des parents pour les faire témoigner contre leur fils mort au combat. Réfléchissez-y quand vous donnez des interviews. Ils vous feront dire tout ce qu'EUX considèrent comme la vérité. Je pense notamment à un article de Rue89.com au titre racoleur : "Mère de soldat en Afghanistan : « Ils se font tuer pour rien". Pensez-vous réellement que votre fils soit mort pour rien ? Pensez-vous que votre fils aurait voulu, après sa mort, qu'on dénigre son engagement de cette manière, en utilisant la douleur de ses parents ?

    On peut ne pas être d'accord, ce n'est pas une raison pour souiller sa mémoire. Il n'aurait pas voulu cela. J'en suis certain. Moi je pense à votre fils, alors que je ne le connais même pas. Je ne crois pas que les journalistes y pensent réellement.

    Philippe Constantine

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